La genèse
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Avec Jeux de vilains (1996), premier tome de Kid Paddle, Midam nous propose une plongée dans l’univers des jeux vidéo, vue à travers les yeux d’un gamin geek et de ses potes déjantés. Mais si l’idée de mélanger gags et gaming semblait prometteuse, ce premier opus donne parfois l’impression d’un joystick qui ne répond pas toujours comme il devrait.
Le concept est simple : Kid Paddle, un gamin passionné de jeux vidéo et de monstres gluants, enchaîne les mésaventures entre la salle d’arcade, l’école et sa chambre. Le tout est rythmé par des gags courts et des situations absurdes, souvent liées à son imagination débordante. Mais si certaines blagues touchent leur cible, beaucoup tombent à plat, faute de timing ou d’originalité. On sourit, mais rarement à s’en décrocher la mâchoire.
Les personnages, bien qu’amusants, restent un peu trop stéréotypés dans ce premier tome. Kid est le parfait avatar du geek des années 90, mais il manque encore de nuances. Ses copains, Big Bang le scientifique en herbe et Horace le casse-cou naïf, peinent à se démarquer, tandis que le rôle des adultes se limite à celui d’obstacles prévisibles. Ce qui manque, c’est une dynamique vraiment percutante qui ferait décoller les interactions.
Visuellement, le style de Midam est efficace : des traits clairs, des visages expressifs, et une touche cartoon qui colle bien à l’esprit du récit. Les références aux jeux vidéo et à la culture geek de l’époque sont bien intégrées, et les Blorks, ces monstres grotesques qui peuplent l’imaginaire de Kid, ajoutent une dose bienvenue d’absurde. Mais malgré tout, le rendu visuel reste assez classique et peine à se démarquer par une identité vraiment marquante.
Le problème principal de Jeux de vilains, c’est son humour. Si vous êtes fan des jeux de mots faciles, des situations grotesques et des clins d’œil aux années 90, vous passerez un moment agréable. Mais pour ceux qui cherchent une véritable inventivité comique ou un rythme plus travaillé, ce premier tome risque de sembler répétitif. Les gags sur la bêtise des adultes ou les maladresses de Kid s’enchaînent sans vraiment surprendre.
En résumé, Jeux de vilains est une introduction sympathique à l’univers de Kid Paddle, mais ce premier tome donne l’impression que la série cherche encore son niveau de difficulté. Midam pose les bases d’un univers prometteur, mais manque parfois de finesse et d’audace pour vraiment séduire. Une lecture légère pour les amateurs de nostalgie geek, à condition d’être prêt à jouer avec des gags un peu trop classiques pour devenir inoubliables.
Créée
le 13 déc. 2024
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