Moi et l'espèce canine, ça vous le savez : c'est une grande histoire d'amour voire un culte (avec des sacrifices). Impossible donc de passer à côté de l'hommage de François Schuiten à son cabot décédé.
François Schuiten c'est le trait précis des Cités obscures. Il le met à profit ici pour faire son deuil en racontant son toutou et leurs tranches de vies partagées. C'est forcément touchant. Je me reconnais dedans.
Au lieu de faire empailler sa peluche, le monsieur, un brin drama queen cristallise sur le papier l'amour qu'il a pour sa bête. Petit bémol : sa boule de poil a une morphologie un peu confuse, noire comme de l'encre. On repassera pour le côté expressif.
Le recueil d'images (et de pensée) se conclue par des dessins d'amis dessinateur. Celui de Geluck est assez drôle de part son autodérision: il est jamais trop tard pour commémorer son loulou mort... il y a 15 ans.