Lemire et Sorrentino forment l'un de ces duo mythiques et inséparable à l'image de Loeb/Sale, Bendis/Maleev, Snyder/Capullo...
Souvent quand un scénariste tient son dessinateur de génie, il lui réserve ses perles et ils enchaînent les succès ensembles. Mais des fois le projet parfait est un pétard mouillé et on se retrouve avec une magnifique coquille vide. C'est quelque part le sort de ce Killer Smile, histoire honnête mais sans franchement rien de bien neuf à proposer, qui souffre trop des travaux déjà proposés sur Arkham et en particulier du goût de déjà vu par rapport au personnage d'Harley Quinn. On en retient surtout un Andrea Sorrentino incroyablement bon et qui met pour une fois son graphisme à part au service de la vie quotidienne, le héros du comics étant un simple psychiatre.