Recommandé à la médiathèque, j'ai été d'abord charmée par les petits personnages très "totorotesques" sur la couverture, comme perdus dans un paysage parisien sous la pluie. J'ai feuilleté quelques pages et j'ai bien aimé le graphisme un peu brouillon, les traits tremblés et puis les commentaires enthousiastes de l'amateur de bande dessinées qui me le tendait. AU début, j'étais super emballée, quel "kawaï" petit personnage que notre fantôme, dessin publicitaire en devenir, ronchon, poétique, il m'a fait craquer. Malheureusement tout le reste ce ne sont que des clichés, sur le Japon, la France, les français, et encore pire l'art... Oh mon Dieu, Nicolas de Crécy se plait à enfoncer des portes ouvertes, comme si c'était le premier à s'extasier devant un mur publicitaire tout écaillé plutôt que d'aller au musée... Il tente de nous parler de la vraie nature de l'émotion, et se sert de toute la deuxième partie de l'ouvrage pour caser ses dessins du Brésil dont on a strictement rien à carrer. Et encore moins de ses commentaires soit-disant éclairés. On veut le petit fantôme mignon! La dernière partie se finit de façon abrupte, comme si l'auteur n'avait plus envie de continuer son histoire. Vraiment déçue, parce que le potentiel de l'idée du petit personnage m'avait vraiment plu.