Bon, il me reste encore quelques séries de DC Rebirth à lire, comme Deathstroke ou Harley Quinn, mais je pourrais m’y pencher plus tard. Avant de me lancer dans Future State, il me restait à lire Justice League Endless Winter. Un récit que j’attendais avec impatience avec le grand retour d’Andy Lanning à la plume d’un gros titre.


Il y a un millier d’années, un dieu nordique répondant au nom de Frost King a menacé le monde et ses habitants. A l’époque, une équipe de héros composée de Black Adam, la Créature du Marais, Hippolyte et Prince Viking s’était rassemblée pour s’opposer à cette ancienne divinité capable de contrôler des écosystèmes entiers. Le combat s’était alors soldé par une victoire… mais à quel prix ? Aujourd’hui, le géant de glace est de retour, et un blizzard mortel l’accompagne…

Justice League Endless Winter, ou la dernière aventure de la plus grande équipe de super-héros. Première association entre Ron Marz (Green Lantern) et Andy Lanning (Les Gardiens de la Galaxie), ce crossover réunit de nombreux dessinateurs tels que Howard Porter (Flash), Miguel Mendonça (Aquaman) et Carmine di Giandomenico (Flash, Super Sons), entre autres. Ensemble, ils donnent vie à un récit où les péripéties et les rebondissements sont légion. L’occasion de voir la Ligue de Justice sous un nouveau jour, et de comprendre qu’elle n’est sans doute pas la première équipe à combattre les menaces qui pèsent sur la Terre.

(Contient les épisodes Justice League : Endless Winter #1, The Flash #767, Superman : Endless Winter #1, Aquaman #66, Justice League #58, Teen Titans : Endless Winter Special #1, Justice League Dark #29, Black Adam : Endless Winter Special #1, Justice League : Endless Winter Special #2)


Je vais commencer par les dessins… Dix chapitres, onze dessinateurs… Tout est dit… Que c’est barbant ces grandes sagas qui nous proposent un dessinateur à chaque fois. Le meilleur moyen de perdre les lecteurs, lorsque le récit n’est pas assez fort pour tenir en haleine, pour capter l’attention. C’est encore plus le cas, lorsque les dessinateurs ont des styles aussi différents, et lorsque le niveau général est aussi moyen, pour ne pas dire médiocre…


Vraiment difficile donc de plonger dans cette intrigue, dans cette histoire, les dessins ne permettant vraiment pas de plonger dedans.


Autre petit point négatif, petite déception, avec ce tome, Urban Comics repasse à un format plus petit que les autres volumes estampillés DC Rebirth. On se retrouve avec dimensions comme durant les New52. C’est dommage, mais si cela n’a pas dopé les ventes, il est logique de revenir à la normale. Pas de baisse de prix, vu qu’il n’y avait pas eu de hausse lors du passage du format New52 à celui de DC Rebirth. Logique là aussi. Mais c’est dommage, le plaisir oculaire en prend un coup. Encore qu’ici cela n’est pas très gênant…


Passons à l’intrigue proposée par Ron Marz et Andy Lanning, et franchement, j’en espérais beaucoup… Malheureusement, on se retrouve avec une intrigue pas spécialement intéressante, sans véritable intensité, qui ne parvient pas à nous emporter vraiment. On a l’impression de se retrouver avec les vieux crossover des années 80, où toutes les séries mettre en pause leurs intrigues le temps d’un épisode pour l’event en question.


Une tempête polaire sans précédent, et aux températures glaciales jamais vues, s’abat sur le monde entier. Un mal ancien, un puissant méchant du passé, Frost King est libéré, accidentellement de sa prison millénaire. Animé d’une colère, d’une incroyable rage, il fait s’abattre le froid, la neige et la glace sur toute la surface du globe.


Bien évidement la Justice League se lance contre ce nouvel ennemi, mais ils vont avoir besoin du soutien de quasiment tous les autres super-héros de l’univers DC. Des Titans à Black Adam, en passant pas la Justice League des Ténèbres. C’est dire si la menace est grande ! Malheureusement, tout au long de ces deux cent quarante pages, à aucun moment, on ne sent, on ne ressent la dangerosité de cette menace.


Et ce n’est pas en nous envoyant dans le passé, découvrir la surprenante équipe qui est était parvenue à emprisonner, de façon dramatique et tragique, Frost King. Un peu l’impression de voir ce que Jason Aaron a pu faire avec Thor et les Avengers, avec le passé, le présent et le futur.


Bref, une grosse déception ! Je ne m’attendais pas à lire un récit culte et fantastique, mais j’espérais quelque chose de divertissant, de plaisant, une belle façon d’en finir avec DC Rebirth. Au final une intrigue sans impact, sans intérêt, qui fait vieille, avec des dessins qui ne sont pas à la hauteur non plus. On oublie vite et on passe à la suite.

Romain_Bouvet
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le 22 juin 2023

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