Critique N°157 : Aucun autre manga ne peut vaincre le Hokuto.

• Dans un monde ravagé par une guerre nucléaire nombreux sont ceux qui errent à la recherche d'eau et de nourriture. Les bandes armées terrorisent les villageois. Parmi ceux qui traversent ces terres dévastées : Ken, gardien d'une technique de combat ancestrale et mortelle le Hokuto Shinken.

En 1983, Tetsuo Hara et Buronson, tout deux grands fans d'art martiaux et du grandiose Mad Max, s'associent pour nous sortir un manga culte, bien plus intense et bien plus culte que Dragon Ball : Hokuto No Ken A.K.A. Ken le Survivant en VF.

Inspiré de Mel Gibson et de Van Damme, Ken est un des personnages les plus complexe et touchant de tout les mangas que j'ai pu lire.
Jamais aucun manga ne m'aura fait pleurer, et pourtant Hokuto No Ken a réussi, sans faire de forcing, à me faire pleurer, grâce au regard triste de Ken, ses amis, son histoire.
Une autre chose va marquer, surtout pour les lecteurs de mangas n'ayant jamais lu des œuvres comme Berserk ou Hokuto No Ken, le réalisme. Des dizaines de traits visible pour dessiner un personnage, un encrage très sombre faisant qu'une page peut paraître très brouillonne mais n'est en fait que planche de perfection.
On notera pas mal d'hommage aux grands noms de la pop culture des années 80, comme Mister T, Hulk Hogan par exemple.

Malheureusement, autour du tome 19 le récit stagne un peu pendant deux tomes complets avant de repartir sur six tomes et une conclusion parfaite (même si on peut oublier l'avant dernier arc).
je ne vois pas ce qu'on peut vraiment reprocher au personnage de Kenshiro, à part peut-être un mode beast qui le fait se relever après chaque branlée et avec des ennemis de plus en plus gigantesques.

On a une hyper violence jouissive dans les premiers tomes, jusqu'à ce que Kenshiro rencontre des ennemis liés à son passé. C'est à partir de ce moment là que le manga prend tout son envol, après un ou deux tomes de présentation.

Je ne peux résumer ce manga, ceux qui l'ont lu savent que c'est un incontournable dirigé par une main de maître, les autres n'ont qu'à le lire.
Le monde devra attendra Dragon Ball et son univers plus fantastique avant d'avoir une oeuvre digne de ce nom.