King’s Game part d’une idée totalement absurde : recevoir des gages mortels par sms. En une phrase se résume les 5 tomes du manga .
Merci d’avoir lu !
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Silence quand le roi parle !
Disons le, le premier tome est le seul qui se vaut être globalement correct. Trop vite plongé dans la sauce des survirors games classiques, King’s Game par son trait trop découpé n’est que la marque nihiliste d’un scénario grossier qu’on oublie. Sans réelle morale derrière ni aucun message caché, mis à part que le mangaka s’efforce à montrer (?) le coté sombre des humains (et encore il faut le voir) à travers des jeux sanglants pour leurs survies, le manga réussi malgré son manque de profondeur à nous captiver dans son cercle de douceur pessimiste, entre ses amours et ses peines représentés par les efforts des personnages égocentriques et des héros toujours trop altruistes prêt à tout essayer pour sauver tout le monde.
Mais le problème se situe là. King’s Game est marqué au même fer rouge que Doubt et tous les autres survivals, à savoir une trame surréaliste maladroitement camouflée par une marre de sang et une montagne de cadavre gratuite, un tout mijoté de façon à avoir des épreuves et des morts variés assez divertissantes pour retenir le lecteur. Le manga devient donc un plaisir coupable, on s’en veut de tourner les pages par gourmandise sachant éperdument que la conclusion sera décevante. On ne lit pas, on regarde les cases, on apprécie les dessins qui reflètent parfois l’horreur des personnages et on continue, car si on prend la peine de tenir King’s Game entre nos mains, ce n’est clairement pas pour son histoire.
Un manga à lire pour passer le temps, un manga à ne pas recommander à ses amis, un manga vicieux qui nous attire par ses belles couvertures réalistes, un manga à lire en scan pour dépenser son argent dans un autre qui en vaut la peine.