Katya est une fillette introvertie qui passe ses vacances en Alaska avec sa grand-mère. Poussée à sortir par cette dernière, la fillette est surprise par l’orage et tombe littéralement sur un ours en plein cœur de le forêt. Affamé et blessé, celui-ci est tout aussi surpris par cette rencontre qui va bouleverser leurs existences. Car plutôt que de s’enfuir, Katya court chercher sa grand-mère pour venir en aide à cet animal coincé sous un arbre. Kodi, ainsi baptisé en raison de son espèce (ours kodiak), s’installe dans la chambre de Katya jusqu’à son départ précipité pour Seattle. Abandonné et seul, l’ours part à la recherche de l’enfant.
Kodi est l’histoire d’une rencontre improbable entre une enfant et un ours solitaires. Improbable certes mais la magie opère devant cette complicité et cet attachement qui naissent sous nos yeux ébahis par tant de beauté et d’expressivité. Kodi c’est aussi la rencontre avec un artiste : Jared Cullum n’a que quelques titres à son actif et celui-ci est le premier qui arrive en France grâce à Mickaël Géreume, séduit par les aquarelles de l’artiste américain, formé en autodidacte en s’inspirant d’artistes européens. Des paysages sauvages de l’Alaska à ceux plus urbanisés de Seattle, sa palette de couleurs se renouvelle au fil des pages mais captive d’un bout à l’autre par le réalisme et la lumière qui s’en dégagent. Une lumière que l’on retrouve dans la richesse des expressions de ses personnages dont la diversité des traits permet une identification immédiate.
Fable enfantine, Kodi est un récit sensible et tendre, une histoire d’amitié éternelle née d’un moment imprévu, inattendu et d’une action guidée par la générosité et l’amour. A lire et relire sans modération !
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