Lors de l'ouverture de ce roman graphique une chose me saute aux yeux, la pénombre, l'obscurité. Alors même que le contexte n'est pas instauré la vision où plutôt l'absence de vision du protagoniste de l'histoire m'est imposée. Malgré ce visuel sombre et tout de même assez chargé, plongée dans le quotidien de Charlie Rizzo et surtout de son père Matt, je laisse l'histoire se dérouler fluidement devant mes yeux. Chaque personnages arrivent à point nommé. Entre mensonge et vérité il est compliqué de ne pas admirer l'espoir inébranlable (ou presque) d'un personnage aussi sympathique qu'antipathique qui me transporte, à coup de références littéraires et historiques, au cœur de sa vie.