La BD jusqu'au bec

"L'affaire belge" est la 15e aventure du palmipède à pardessus. Cette fois Canardo est sollicité par un dessinateur belge dont le fils à disparu. Boellemans père est de ces nombreux dessinateur de bd qui font la gloire et la richesse du royaume belge. Mais voilà Boellemans ressent les premiers effets de la tremblante du dessinateur. Bientôt il ne pourra plus dessiner les aventures de Terry le basset. Malgré les réticences de son rejeton, il inscrit son fils à université de bd. Pour ne pas décevoir son père et déroger à la tradition familiale le jeune homme travaille d'arrache pied. Mais alors que ses professeurs notaient ses progrès il disparaît brusquement sans laisser de traces. Boellemans père qui à rencontré Canardo par hasard quelques mois avant la disparition de son fils décide de faire appel à lui. Traînant ses palmes à Bruxelles le canard au pardessus et à la clope au bec suit les traces que la police belge trop occupée par les fêtes de Noël n'a pas exploité.

Canardo est encore une fois égal à lui même. Cette histoire est la seconde que j'ai lu. Ce qui m'a plût c'est avant tout le titre, et dans un second temps la couverture. A travers ce tome 15 des aventures de l'inspecteur Canardo on retrouve le même trait, la même palette de couleur que dans "Le buveur en col blanc", à une nuance près, la variété. Dans "L'affaire belge" période hivernale oblige les couleurs se font plus ternes. En dehors du dessin on retrouve un scénario drôle, aux références littéraires discrètes ("Maître Renard", de Jean de La Fontaine, "Vandeporthos, Vanderathos et Vanderamizen", d'après les "Trois Mousquetaires"), et où la critique n'est pas absente. En l'occurrence celle des éditeurs de bd, penseurs de la bonne hygiène de vie, l'éternelle association de la Belgique au vélo et à la bd. Comme si les belges n'avaient pas d'autres choix pour vivre.

Seconde bd de Canardo que j'ai lu et second coup de cœur. Et qui m'a donné envis d'en lire d'autres