César à décidé faire publier sa Guerre des Gaules, mais son éditeur Bonus Promoplus alias Jacques Séguéla (que je n'ais pas du tout reconnu, comme Julian Assange ou Jean Reno) lui conseille de retirer son chapitre sur les irréductibles gaulois peu flatteur. César ordonne la destruction du chapitre, mais un numide (Bigdatha) parvient à le faire sortir et à le donner à Doublepolemix un journaliste gaulois inspiré de Julian Assange (Wikileaks) qui trouve refuge chez nos Gaulois.
Je m'attendais à être déçu comme je l'étais depuis les aventures extra-terrestres et picte. Le dessin de Didier Conrad est plus fidèle à celui d’Uderzo que pour le précédent album, même s'il reste encore du travail. Jean-Yves Ferri commence à mieux se couler dans les braies de Goscinny. Les jeux de mots sur les noms m’ont bien fait rire et les clins d’oeils au monde de la communication moderne assez sympas (Rezowifix, Bigdatha, Antivirus). Le scénario n’est pas encore à la hauteur de ceux de Goscinny, on sent même une certaine difficulté de la part de l'auteur à avancer dans son histoire, meême si l'idée de départ est bonne. Car il faut bien l’avouer, à part "L'odyssée d'Astérix", "Astérix chez Rahazade" et "La Rose et le glaive" depuis la mort de René Goscinny c'était pas ça en particulier "Le grand fossé" et l'OBDNI (objet BD non identifié) qu'est "Le ciel lui tombe sur la tête",. Malgré tout je trouve un certain progrès dans ce tome. Même si j'ai trouvé qu'on ne voyait pas assez nos villageois. Cétautomatix, Ordralfabétix et leurs camarades sont relativement discrets. Et j'avoue avoir encore du mal à retrouver leurs caractères et celui de nos deux héros.
Malgré tout c'est un bon album, un petit coup de vent armoricain sur une série qui s'endormait depuis la mort de René Goscinny, un album qui dépoussière la série et un présage de bon augure pour la suite, à condition pour les deux auteurs de travailler encore.