L’ange de Malte est le pilote d’une série surfant sur le tsunami généré par le succès du Da Vinci code (2003) : les mystères vaticanesques. Vince est un étrange séminariste, mais véritable garde du Service de protection et des renseignements extérieurs de la Curie. Nous le suivons à Malte, où en bon émule des meilleurs 007, il élimine deux tueurs pour tomber dans les bras d’une charmante hôtesse de l’air. Le succès de la mission lui vaut d'être coopté dans le corps très secret des 12 Janitors (le portier en latin) dirigé par le père Soffranello, sous la haute bienveillance de monseigneur Blackrose.


Yves Sente ne manque pas d’imagination pour créer cet extraordinaire service action, avec superordinateurs et complexes souterrains creusés sous la vieille ville de Rome. Le résultat est intrigant et mérite une suite.


Depuis des années, j’apprécie le dessin, très caractéristique, de Boucq qui excelle dans les trognes burinées et les situations dérisoires ou absurdes. À mon sens, son trait est moins pertinent dans cette série réaliste, en particulier dans les visages d’enfants ou de jeunes femmes.


À suivre.

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le 18 oct. 2015

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Step de Boisse

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