Littéralement : Ténêbre contre Lumière.

Donc, nous voici au tome 2. Nous avons cerné qui sera les principaux protagonistes de la saga. A une époque où personnellement, l'univers DC ne se résumait à mes lectures qu'à Batman (Urban nous inondant de ses récits) et Superman, il était rafraîchissant que cet event tourne autour de personnages moins connu. Si Green Lantern ou Flash restent des personnages très connu du pur néophyte, Atom et Mera étaient une grande découverte. Dans ce tome 2, le groupe s'est séparé. Si Flash, Atom et Mera n'ont d'autres choix que de fuir face à une armée apparemment immortelle, Hal Jordan n'a d'autres choix que de traverser l'univers pour réunir les détenteurs de chaque lumière.
Le second volume met ainsi en scêne la contre-attaque des gentils. Les ténèbres contre les lumières. Mais cette contre-attaque ne fonctionne pas du premier coup. Le tome 2 de Blackest Night est un véritable bras de fer entre les morts et les vivants. Et si les victimes commencent à diminuer (d'un coté, vu le nombre dans le tome 1), les morts n'abandonnent pas. Bon, si le tome 1 nous donnait un résumé rapide de chaque Lantern intervenant dans le récit, le tome 2 nous en donne une nouvelle couche. Lantern, apprenti Lantern, il faut vraiment aimer Green Lantern pour apprécier le récit. Il reste néanmoins intéressant de voir comment certaines couleurs affectent leurs porteurs. Certains protagonistes sont également mis en avant sans que le lecteur ne puisse s'y attendre, tout en comprenant parfaitement la logique de son intervention (Épouvantail !)

Connaître la storyline d'Hal Jordan est nécessaire pour la bonne compréhension du récit, être conscient également que de nombreux héros ont connu le trépas et la résurrection est également nécessaire. Plusieurs coups de théâtre se basent sur ces états de fait, ainsi que leur résolution. Jusqu'au bout, nous nous demandons si nos héros vont parvenir à faire flancher leur ennemi. Les moyens mis en oeuvre de chaque ennemi vont toujours de plus en plus loin, qu'à chaque nouvelle frappe d'un camp, ou dans l'autre, nous pensons que ça y est, c'est la victoire, ou la défaite. Et non, l'auteur nous en remet une couche, encore une autre, et encore une autre.
Et surtout, lorsque c'est fini, Geoff Johns ose annoncer qu'un nouvel event va s'enchaîner : Brightest Day (en toute logique).

Un énorme event, dont lire les Tie-in (en V.O.) peut également apporter un peu plus sans être forcément nécessaire. Urban a réellement fait un excellent travail pour éditer le nécessaire à la compréhension de Blackest Night. Un dessin clair et efficace, de la surenchère qui ne gâche en rien la compréhension de l'action, de la référence à ne plus en pouvoir. Un récit de fan, pour les fans, qui a bouleversé à nouveau l'univers DC, et à donner peut-être autant qu'il n'a volé à nos héros.