Dans le sillage de La Route de Manu Larcenet, se profile L’Arpenteur du dessinateur et scénariste néerlandais Viktor Hachmang. Cette bande dessinée raconte l’errance d’un éboueur naufragé sur une Terre devenue un dépotoir puant à ciel ouvert. Au cours de son éprouvant périple, ce dernier met la main sur un ouvrage ; La Tempête, pièce de théâtre signée William Shakespeare, vient ainsi nourrir son âme et ses réflexions sur la nature, la condition humaine et le pouvoir de l’esprit. Au rythme des saisons et emporté par les soliloques du personnage principal, cette histoire est racontée à la manière d’une fable métaphysique, mêlant science-fiction et fantasy, le tout sur fond de survivalisme. Amateur de récit dystopique, mon enthousiasme initial pour ce titre a malheureusement été sévèrement douché, n’ayant été sensible ni aux illustrations, rappelant les bandes dessinées de SF des années 80, ni aux couleurs de Hachmang. Poursuivant ma lecture dans l’espoir de parvenir à familiariser mon regard à ce style graphique, c’est donc péniblement que je l’ai achevé.