Ca faisait longtemps que je devais m'y plonger, l'intégrale de Noël fut une bonne aubaine.
Pour être franc je m'attendais pas à que ce soit si auto-biographique dans le sens où il y a finalement presque pas de rajout de fiction (les monstres ne sont que des rêves illustrés). J'ai souvent dû me forcer n'arrivant pas à réellement rentrer en empathie avec sa famille et sa vie difficile. C'est pourtant bien écrit/narré mais il y a un je ne sais quoi qui bloquait, ce qui apparaît par exemple dans un Larcenet/Thomson comme quelque chose qui rend tout fluide et plaisant à lire malgré la difficulté du propos.
Il n'empêche qu'à la clôture j'étais secoué, par ce dessin plein de fétiches de Kirikou, où la recherche graphique prend tout son ampleur hélas qu'au tome 6 (le plus gros mais quand même). Et évidemment par cette vie et cette maladie, qui, même si ne m'a pas vraiment contaminé de son mal-être, m'a souvent touché.
Je devrais surement le relire pour plus l'apprécier.