Avis sans spoiler.
Nouveau départ pour Flash avec ce premier tome de la collection DC rebirth, qui s’en tire assez bien.
Une tempête de force véloce s’abat sur Central City, chamboulant ainsi complètement le quotidien de plusieurs de ses habitants, qui se voient dotés des mêmes pouvoirs que Flash.
Le bolide écarlate va donc être amené à jouer les professeurs pour cette nouvelle vague de méta-humain, tout en essayant de comprendre ce qui se trame derrière cette tempête.
On ressent bien la patte de la série CW avec le côté « entrainement chez Star Labs », ou encore l’introduction de Barry au début des numéros à coup de « fastest man alive », permettant ainsi aux nouveaux lecteurs fraîchement débarqués de la série télé de rester dans le thème.
Les récents auteurs ont vraiment du mal à rendre Barry Allen intéressant, souvent trop lisse, trop parfait, et donc un peu ennuyeux à la longue … Le rôle de mentor lui fera tout de même du bien, offrant de belles scènes même si c’est dommage que cela ne dure pas assez longtemps.
On en tire un scénario plutôt sympa (même si un peu prévisible), avec son lot de facilités scénaristiques made in Speed Force, et un antagoniste final au potentiel gâché.
Le chara-design est sublime mais malheureusement la caractérisation ne suit pas et on se retrouve avec un antagoniste cliché et un Barry Allen qui n’a même pas l’air de croire en ses convictions : « je ne tue pas car les héros ne tuent pas… »
Malgré tout cela j’en retire tout de même une lecture sympathique, grandement aidée par les dessins de Carmine Di Giandomenico dont je suis ici assez friand, ils collent très bien avec l’univers de Flash.
Le récit se laisse lire sans déplaisir, une bonne lecture pop-corn sans prétention.