« J’aurais tellement préféré mourir au combat que dans un lit »
« C’est exaltant comme je te le raconte, mais n’oublie pas qu’on jouait nos vies »
« Il a sa plaque au 32, quai Henri IV… Ça lui fait une belle jambe »
Suite du récit du parcours de Madeleine Riffaud, actrice de la Deuxième Guerre mondiale.
On a enfin ce que j’attendais d’une bande dessinée de cet acabit : les manœuvres de la Résistance servies avec une grande précision didactique ; on n’évoque plus tellement les errances amoureuses qui furent, pour moi, hautement intempestives. Le scénario est bien plus cadencé, car on délaisse la vie sentimentale de l’héroïne pour se plonger dans le fonctionnement de la sédition envers le nazisme. Les apophtegmes déferlent tellement que je n’ai su résister à en partager plus d’un. Bref, la trilogie marque de son second tome un retour tonitruant dans les annales du neuvième art historique.