"L'enfer, c'est les autres"
La première chose que l'on voit est la première de couverture. Très belle, dégageant une sensation de solitude et bien sûr de mort. On se dit que ce tome va être l'apothéose de la série. En fait, non. C'est un Blacksad, dans la continuité des précédents, mais un petit peu moins bon.
Beaucoup ne font pas d'éloges sur ce tome qui reste très au dessus de la moyenne des BD du genre. On retrouve l'histoire d'un drogué en situation sociale très critique, l'histoire entre un père et son fils, l'histoire entre une ancienne bande de potes qui éclate de pages en pages, une histoire de concurrence policière et une histoire de maladie. Je trouve que tout ces thèmes plus ou moins délicats sont très bien abordés avec fluidité et sans ambiguïté. L'histoire est donc sans bavure et agréablement épicée par le couple Blacksad/Week
Le visuel est toujours au rendez-vous avec de très belles planches, rappelez-vous du carnaval (page 34). Les personnages sont tous criant de vérité. Un dogue en tant que drogué, fallait le trouver! Comme je le disais en début de critique, la couverture est majestueuse mais malheureusement un peu vide de sens par rapport au reste de l'intrigue. Il s'agit d'un moment x sans grandes importances. Dommage.
Il reste, malgré tout, un très bon Blacksad.
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