Echos cristallins
Dans ce monde onirique peuplé de cristaux pensants ayant remplacé une humanité disparue, Phos continue de s'interroger sur les Séléniens, population mystérieuse qui descend occasionnellement des...
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le 18 déc. 2016
Souvenez-vous. A la fin du tome 4, suite à la visite de Shiro, un gros chien venu des Lunes que seul Maître Vajra a réussi à dompter, Phos se décide à découvrir la vérité sur ses liens mystérieux avec les Séléniens. Mais pour cela, il va devoir prendre des risques…
Comme le suggère la couverture, ce tome s’ouvre sur des papillons. C’est la saison des papillons. Il y en a tout du long de ce tome. Mais ce cinquième volume s’ouvre aussi sur la découverte, pour nous autres lecteurs et lectrices, d’un nouveau cristal particulier, qui sera de bon conseil pour Phos. En fait, à tour de rôle, chaque chapitre va faire progresser Phos sur sa nouvelle voie, tout en nous présentant de nouvelles têtes ou en remettant en avant d’autres gemmes déjà connues. Ce sera le cas pour Rutile dès le premier chapitre, et de Zircon peu après. Même Bénitoïte et Neptunite, que l’on voyaient si peu depuis le tome 1, réapparaissent et se dévoilent un peu plus. Petit à petit, Haruko Ichikawa nous dépeint les relations qui se sont tissés entre chaque gemme, que celle-ci n’ait que quelques siècles à leur actif ou des milliers d’années d’existence…
Ce tome marque aussi une première dans la série. Pour un manga avec des personnages vivant des siècles et des siècles, il n’y avait pas eu un seul flash-back ! C’est donc chose faite. En lui-même, celui-ci n’apporte pas de révélations majeures, mais c’est suffisamment rare pour être noté. De plus, il permet de souligner, une nouvelle fois, l’importance de la mémoire, thème récurrent tout au long de ce tome.
Mais ce flash-back n’est pas la seule surprise de ce tome, qui fait progresser l’histoire de manière inattendue, puisque Phos se trouve un nouveau partenaire, ce qui lui permettra peut-être de se remettre de la perte d’Antarcticite… Dans le même temps, sa quête de vérité l’amènera à en apprendre plus. Mais est-ce que ces découvertes lui plairont ?…
N’oublions pas l’apparition de Cinabre, une par tome, si peu, mais cette fois-ci si marquante. La mise en scène de la mangaka saura montrer avec justesse le cheminement des pensées et émotions, entre trouble et envie non dite.
Ce tome réussit donc à atteindre un équilibre, entre avancée du scénario, introduction de nouvelles gemmes (rappelons qu’ils sont 28 présents au 1er chapitre, et que pour le moment, une petite vingtaine a été nommé (quelques-uns ont été aperçus en arrière plan sans plus de considération)) et développement des personnages. Après quelques tomes plus centrés sur Phos, cela fait du bien de voir cet univers si particulier prendre vie autour des autres cristaux, de ressentir leurs doutes et leurs peurs.
Côté dessin et mise en scène, la mangaka nous offre de magnifiques pages, toujours aussi caractéristiques. Difficile à décrire en quelques mots, mais vous pouvez en apprendre plus dans l’article consacré à ce sujet, écrit par Meloku.
Enfin, c’est sur un cliffhanger de malade que ce clos ce tome. Haruko Ichikawa nous laisse patienter encore 4 mois pour la suite, avec un tome 6 prévu pour le 22 mars 2017 (à peu près au moment, le septième volume devrait sortir au Japon). Et après, nous seront donc entièrement dépendant du rythme japonais… Snif.
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Créée
le 26 nov. 2016
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