Enfui de Canaan, le groupe de Théa, dont fait partie le Kalish du passé, erre dans un espace singulier en cherchant à comprendre où il se trouve... la révélation sera brutale.
Servi par un dessin toujours aussi somptueux (il n'est que contempler la couverture pour s'en convaincre), le récit traîne légèrement dans la première partie avant de prendre son envol.
Les paradoxes temporels et scientifiques sont légions et la migraine menace celui qui souhaiterait comprendre les tenants et aboutissants de cette aventure. Il n'en reste pas moins que cette épopée demeure passionnante et que le destin de ce qui reste de l'humanité est loin d'être défini.
Aucune déception du côté des couleurs : l'utilisation des ombres noires procure aux dessins une force étonnante. Les teintes ressortent d'autant plus et enchantent le regard du lecteur. Du très bel ouvrage !