C'est l'histoire d'un mec il se fait tuer.
Son frère va essayer de le venger envers et contre tout mai surtout contre tout un pays en dictature.
Puis après y'a 2 enfants, y'a un enfant allemand, y'a un enfant juif, tu vois y'a le bon enfant il suit ses parents, puis y'a le mauvais enfant il suit ses parents.
Ca va nous faire une espèce de visite guidée de l'Allemagne de leur tonton.
Puis à la fin Nuremberg gagne et réécrit le manga comme il l'entend pour que ca fasse comme un petit train Disney.
Le méchant enfant il tue des gens à la fin, le gentil enfant ses parents se font tuer, et le journaliste se suicide dans tout le pays.
Rien de bien folichon ou dépaysant peu importe l'époque ou le lieu.
3 points de vue qui reviennent toujours au même point d'un sauveur qui viendrait les extraire de leur condition de faible qui tourne en rond en croyant faire des trucs.
C'est toujours ca Tezuka, le mangaka sans héros, celui de l'espoir que tu prennes les armes pour que jamais ca ne se reproduise.
Du coup on a toujours l'impression que y'a un trou, que TOUT est forcément tragique, que l'humanité a toujours manqué d'elle-meme.
Et que tout le monde s'est toujours laissé glissé d'un point A à un point B en espérant que quelqu'un lui apprenne à se dresser, que l'Histoire est un grand glissement d'elle-même jusqu'à ce que quelqu'un décide de créer un courant pour éviter la chute inévitable des hommes.
Tezuka c'est l'artiste qui se fuyait de lui-même, en espérant qu'il n'ait pas à faire son travail et que quelqu'un amène le paradis sur Terre rapidement.
C'est pour ca que tout a toujours un rythme effréné même si on si ennuie, pensivement ca va vite d'une idée à une autre mais ca n'a aucun impact car il n'y a construction de rien spirituellement.
On montre beaucoup de violences, probables pour éviter celle divertissantes des nekketsu, pour que ca éduque les enfants sur le fait que l'Histoire, ou leurs histoires, peut rapidement prendre un tournant tragique si ils ne décident pas d'être leurs propres acteurs.
Sinon tout glisse si il n'a y pas de tonicité, tout le monde se laisser aller.
Comme si tout le monde a besoin d'un exemple régulier pour se tenir droit.
Tezuka essaye de le singer par ses morales universelles.
Qui fera s'éveiller des héros n'importe où pour sauver tout le monde.