Troisième et ultime tome des aventures de la Panthère Noire à Hell’s Kitchen. Et si cette idée n’apporte rien de véritablement révolutionnaire pour le héros ou pour le quartier new-yorkais, elle nous offre néanmoins des histoires intéressantes, même lorsqu’il s’agit de tie-in.
Avec ce dernier numéro, T’Challa voit le Wakanda au centre de tous les intérêts, histoire de le mettre en appétit avant son retour à la maison.
Le Caïd, chef de la Main et de la pègre new-yorkaise, lance une attaque décisive contre la Panthère Noire. Il engage Lady Bullseye et Mary Typhoïde pour se débarrasser de T’Challa, mais celui-ci a plus d’un tour dans son sax ?
Troisième et dernier tome consacré aux aventures du héros du Wakanda à New York, écrit par David Liss et mis en images par Shawn Martinbrough, Michael Avon Oeming et Jefte Palo. (Contient les épisodes # 525 à 529.)
Les cinq derniers numéros qui composent le sommaire de ce numéro forment une seule et même saga voyant s’opposer T’Challa et le Caïd avec le Wakanda en toile de fond.
En effet, depuis quelques jours, les membres du C.A. de la principale banque de Wakanda sont assassinés par le Caïd. Heureusement, T’Challa arrive à en sauver une et découvre alors que le Caïd cherche à prendre le contrôle de la banque afin de s’approprier des terres vierges au Wakanda riches en or, argent, diamants, uranium. S’engage alors une partie d’échec entre T’Challa et Wilson Fisk.
Difficile de dire grand-chose de plus sur ce volume, tant l’histoire se résume à cela, chacun pensant jouer avec trois ou quatre coups d’avance sur son adversaire, avant de réaliser, que ce n’est jamais le cas, que l’autre à toujours un temps d’avance. Ce sont de bonnes histoires mais loin de l’univers de Daredevil, loin d’e l’univers d’Hell’s Kitchen. On sent que le vent tourne pour T’Challa et qu’à la fin de cette opposition avec le Caïd il va retrouver son Wakanda et son univers habituel.
Preuve en est, le personnage, intéressant de Sofija, prenant du poids épisodes après épisodes dans les deux premiers volumes est clairement mise de côtés ici. Même le Faucon et Luke Cage, qui viennent prêter mains fortes à la Panthère Noire, ne servent que de pots de fleurs.
Graphiquement, on reste dans une ambiance assez noire, assez oldies, assez sombres mais les différents artistes qui défilent n’arrivent à aucun moment à nous faire oublier Francesco Francavilla, véritable maître dans le genre.
De plus, les dessins sont loin d’être exempts de tout défaut.
Bref, une bonne saga, une belle partie d’échec entre T’Challa et Wilson Fisk. L’ambiance noire comme dans les vieux films genre les Incorruptibles, est un véritable plus pour le titre. Mais au final, on ne peut que se demander à quoi ce passage de T’Challa à Hell’s Kitchen aura vraiment servi.