Quelle claque! Je découvre enfin l'univers de Jodorowsky, sf décomplexée, contre-utopie assumée, et critique qui peut rappeler notre monde actuel (télé-réalité, télé poubelle). Visuellement Moebius réalise un sacré travail et on sent qu'il a inspiré bon nombre de cinéaste (Besson...), j'adore son trait que j'associerai en tant que néophyte au dessin de Tardi, section Metal Hurlant. L'histoire est pleine de rebondissement et notre anti-héros en slip John Difool se retrouve au centre d'un beau bordel. Plein de concepts, un mystère captivant, de la métaphysique, de la philosophie, un peu de violence et de sexe, mais surtout un premier tome qui tient la route. On veut voir la suite.