EDIT (suite à une relecture)
Houla 3/10? J'étais sévère à l'époque ! J'ai relu l'album (puisque je viens de me taper toute la saga) et ce n'est quand même pas si terrible que ça.
Alors clairement je ne suis aps fan de la narration proposée par Sente. Je ne comprends tout simplement pas pourquoi il ne scinde pas clairement les deux récits. Bon on s'attend bien à ce qu'à la fin du cycle la destinée du père rejoigne celle du fils... Toujours est-il qu'en l'état, il est difficile d'apprécier l'une ou 'lautre histoire qui se voit survolée par manque de pages. Et c'est toujours au moment des résolutions que la déception est la plus grande, parce que Sente n'a pas le temps de bien la préparer, et que du coup ça paraît trop facile. Je reproche aussi les explications pour résumer l'histoire qui sont présentes à chaque tome. C'est assez barbant à la longue, et le lecteur n'a pas besoin d'un tel rappel... Globalement ça reste donc une aventure très linéaire sans réelle surprise, pleine de facilité, mais qui se laisse lire sans trop de problème.
Graphiquement, Rosinski se montre efficace. On sent qu'il s'amuse bien avec ses couleurs et son découpage est pertinent par rapport au récit et par rapport à la technique.
Bref, un album pas génial du tout, mais qui divertit.
ANCIENNE CRITIQUE 3/10
J'avais entendu d'excellents écho du dernier opus de la saga. Quelle déception.
On m'a parlé d'humour, je n'ai souri qu'une fois (la perte d'innocence de Jolan). Du moins une fois où il fallait rire. parceque mes autres sourires s'accordaient plutôt à la niaiserie de l'histoire, la naïveté régnante des dialogues. Comme simple exemple concret, quand on fait une BD 'réaliste' et qu'un personnage se fait passer à tabac, les méchants ne disent pas 'tiens' 'prends encore ça' le tout en une case.
L'histoire, quant à elle, respire le grand n'importe quoi. j'étais surpris en apprenant la volonté du scénariste de paraître trois thorgal par an. je ne le suis plus. s'ils sont tous de cette qualité, je doute qu'une telle production soit impossible. Car le scénartio, holala comment dire? on suit en parallèle deux histoires. En raconter une en seulement 48 planches c'est déjà compliqué. mais alors deux... ben le résultat c'est que rien n'avance. et le dénouement final frise le burlesque. j'imagine que ça devait finir en apothéose hilarante, il s'agit simplement d'un défilé de DEUS EX MACHINA à un tribunal...
le seul point positif c'est rosinski qui maîtrise totalement son art. il arrive à placer des ambiances lumineuses si subtiles qu'on a envie de se chier dessus par jalousie.
Bref, à ne pas lire, juste à regarder.