Ce dernier tome se laisse lire.
L'intrigue se tient. On sent que l'ajout de pages permet aux auteurs d'aérer un peu plus leur récit ; les scènes restent trop courtes mais ça paraît moins vite expédié malgré tout. Le tout manque tout de même de piquant (d'ailleurs j'ai déjà oublié une grande partie de l'album après deux jours).
Graphiquement, je pense avoir dit pas mal de conneries dans ma critique du précédent album ; je parlais de machine à sou par rapport aux couleurs. Cela n'a rien à voir, c'était idiot de ma part. En plus, encore plus idiot, les couleurs ont été réalisées à l'aquarelle pour la plus grande partie. Quelques retouches numérique, oui, mais une base (et même plus) à l'aquarelle ; et je regrette d'avoir dit ça alors que la plus grande qualité de cette série, c'est sa mise en couleur. Ensuite vient le dessin de Tarquin qui a bien évolué et joue de plus en plus avec les ombres. Son action est globalement lisible, ses personnages expressifs.
Bref, ça se lit.