La Caste des Méta-Barons, intégrale par Khyrion
Le Méta-baron se coule merveilleusement bien dans le moule réaliste de Gimenez qui vient donner plus de profondeur au matamore borné de l'Incal.
On creuse loin dans les origines de la caste de superguerriers, au croisement du space-opera et de la mythologie. On a du mâle musculeux aux pouvoirs parapsy, de sculpturales beautés à la crinière ondoyante, des croiseurs interstellaires à la pelle, de la symbolique en blocs épais, des fresques sublimes...
Jusqu'à l'indigestion.
Un début qui m'avait immédiatement captivé par sa richesse, son souci du détail, mais qui devient redondant au fil des tomes.
La surenchère perd de sa superbe pour boucler piteusement la boucle avec l'introduction aux aventures de Sans-nom, le dernier des Méta-barons. Et le final flamboyant qu'on lui sait dans l'Incal. La Caste reste finalement une collection que je garde et regarde comme un objet d'art, avec toute sa grandeur et sa décadence. De l'épique 100% pur porc.
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