J’ai récemment découvert Waldor en lisant le premier tome intitulé Le dragon multiple. J’ai pris énormément de plaisir à m’immerger dans cet univers médiéval peuplé de personnages animaliers et de vivre leur aventure rythmée et pleine de rebondissements. Il s’agit incontestablement d’un ouvrage de qualité qui s’adressait à tous les publics, des plus jeunes au plus « expérimentés ». C’est donc sans hésitation et avec enthousiasme que j’ai débuté la lecture du second opus, La chute d’Hélégard.
Waldor est un courageux héros qui a les traits d’un renard. Il s’agit d’un aventurier à l’apparence taiseuse au premier abord. Il est accompagné par Bromir, son fidèle ami, moins téméraire que lui. Il s’agit d’un binôme qui fonctionne bien et dont a plaisir à suivre les aventures dans la forêt ou aux abords des châteaux forts à proximité. Les codes avec lesquels a été construit la figure du héros dans cette série sont classiques mais joliment utilisés. Les personnages sont immédiatement sympathiques et j’ai tout de suite eu envie de découvrir leurs aventures.
Cette nouvelle histoire s’inscrit dans la continuité de l’intrigue du premier tome. On y recroise des personnages connus et certains événements vécus lors l’épisode précédent sont évoqués. Néanmoins, cet album peut se lire sans ayant connaissance d’aucun prérequis narratifs. C’est donc avec plaisir que j’ai retrouvé les deux héros. L’entrée dans l’intrigue est rapide.
Tout débute par la rencontre d’une armée de crapauds pour le moins inquiétante. Que font-ils donc ? Le fait que ces batraciens soient sous la coupe de leur ennemi juré du premier opus n’est pas rassurant. Le terrible duc s’est mis en tête d’envahir la cité de Bagnum, de prendre le pouvoir et reconstituer Obor le dragon en plein cœur de la ville. Bref, tout le monde est en danger. Heureusement Waldor et Bromir sont là pour aider la ville à se défendre.
Comme vous l’aurez compris, La chute d’Hélégard nous plonge dans un monde médiéval. Le travail d’illustration est remarquable. Le style caractéristique des bandes dessinées de mon enfance m’a conquis. Les décors sont splendides et s’accordent parfaitement avec les personnages et les enjeux de l’histoire. Les couleurs sont également un atout de poids à la sympathie générée par chaque planche. L’atmosphère est une vraie belle réussite qui ravira petits et grands.
Même si l’histoire se centre sur les héros, Waldor et Bromir , et leur antagoniste le duc Avengine, les personnages secondaires sont loin d’être négligés. Les amis des personnages principaux, les dirigeants ou les habitants de Bagnum, les méchants… Chaque pan de l’intrigue est accompagné par des protagonistes réussis qui enrichissent l’univers. La diversité bestiaire offerte par le dessinateur alimente cet atout de poids pour la réussite de l’album.
Le scénario se construit dans un cadre classique. Cela n’empêche les auteurs d’offrir une intrigue captivante et pleine de rebondissements. La mise en place est efficace, les événements s’enchainent bien. La trame possède tous les charmes des aventures médiévales de ma jeunesse. Cet album ravira les jeunes lecteurs et ne négligera pas les plus âgés ayant gardé une petite place pour leur âme d’enfant.
Pour conclure, La chute d’Hélégard est une belle réussite. Cet album est de la même qualité que le premier tome, ce qui n’est pas le moindre des compliments. Cet opus confirme le fait que Waldor est une nouvelle série jeunesse qui ravira son public. Les personnages sont attachants, les décors chatoyants et les aventures prenantes. Je ne peux donc que vous conseiller la lecture de cet ouvrage…