Retour nostalgique
On s’en doutait, sans le moindre doute, il était évident dès le départ, que la bonne fortune de Peter Parker n’allait pas durer, qu’elle n’allait être qu’éphémère. Pire, on se doutait facilement que...
le 3 sept. 2021
On s’en doutait, sans le moindre doute, il était évident dès le départ, que la bonne fortune de Peter Parker n’allait pas durer, qu’elle n’allait être qu’éphémère. Pire, on se doutait facilement que la chute allait être des plus rudes. Le plus cruel avec notre Peter, c’est qu’il a provoqué lui même sa ruine afin de sauver le plus de monde possible ! Pour éviter la propagation d’un terrible virus, il a du saboter son fameux Webware ! Non pas seulement le sien, mais tous ceux existant à travers le monde ! Son entreprise, sans plus aucune crédibilité est donc sur une pente descendante, très fortement savonnée !
Le fondateur et P.D.G. de Parker Industries, Peter Parker, a conduit sont entreprise au sommet de l’économie mondiale et mis ses connaissances scientifiques au service de l’humanité. Mais quand le Chacal a essayé de détourner ses produits à des fins criminelles, Spider-Man a dû prendre une décision radicale. Désormais, Parker Industries n’est qu’un lointain souvenir…
Dan Slott (Silver Surfer) et Stuart Immonen (Star Wars) bouleversent la vie de Peter et le projettent vers un avenir ancré dans le passé.
(Contient les épisodes d’Amazing Spider-Man (1963) #789 à 791, #794 à 796 et Amazing Spider-Man annual (1964) #42)
Il suffit d’un claquement de doigts pour que la vie bascule du tout au tout. Une décision aussi altruiste que celle de vouloir aider le plus grand nombre et voilà que Peter perd tout ! Peter en a connu des coups durs, mais là, passer de jeune entrepreneur plus riche que Tony Stark, aidant les plus démunis à travers le monde, à jeune adulte sans argent, sans logement, que la grande majorité déteste, c’est compliqué, c’est difficile.
Heureusement, il peut compter sur Bobbi, sa chéri du moment si on peut dire, bien que les choses ne soient pas complètement, complètement claires sur ce point. Toujours est-il qu’il vit là-bas, là aussi si on peut dire vivre. Sous l’impulsion de Bobbi, justement, Peter va tenter de rebondir, et c’est un nouveau départ plein de nostalgie qui se présente à nous alors que Peter trouve un job au Daily Bugle !
Mais si cette parenthèse dorée était plaisante à lire, ne prenons-nous pas plus de plaisir à suivre les mésaventures de notre héros ? N’est-ce pas ainsi que l’on parvient le plus aisément à nous mettre à la place de Peter ? On est plus nombreux à être dans la galère, qu’à être riches comme Crésus. Galères en Spider-Man, galères en Peter Parker, on retourne aux classiques, et si cela se fait de façon très rapide, pour ne pas dire abrupt, Dan Slott parvient à rendre cette chute crédible.
La deuxième saga de ce tome continu de nous plonger dans la nostalgie. Le retour de Mary-Jane, les galères pour Peter Parker, Norman Osborn qui fait des siennes ! Des classiques. Surtout, cette intrigue « Alerte Rouge » sert à nous préparer à la fin du run de Dan Slott !
Norman Osborn, qui redevient véritablement lui-même, réalise qu’il ne peut battre son meilleur ennemi s’il ne change pas quelque chose. Et c’est avec horreur que l’on réalise que Norman se prépare à nous proposer un « mariage » terrifiant et qui promet des sueurs froides à notre héros. Pas sûr qu’il est besoin de cela… bien qu’une belle victoire pourrait le remettre en selle.
Hâte de lire cela !
C’est donc un nouveau départ sous forme de retour aux sources pour notre héros. Et tout cela est plein de promesse. Quel plaisir de voir Mary-Jane revenir petit-à-petit dans l’entourage proche de Peter. Clairement le personnage qu’il manque au titre depuis l’aberration de l’annulation de leur mariage.
Très chouette annual également, avec Betty et un terrible secret bien caché depuis des années à New York. Une enquête plaisante et, je me répète, nostalgique.
Graphiquement, Stuart Immonen est en très grande forme ! C’est juste magnifique et somptueux. L’action est vivante, fluide, limpide ! Ses personnages, magnifiques ! Quel dommage de voir d’autres dessinateurs, doués pour certains, mais tellement en-dessous de Stuart Immonen venir l’aider sur les derniers épisodes, nous laissant du coup sur une mauvaise note.
Bref, un tome plaisant, nostalgique, un retour à la normale après cette petite pause dorée. Maintenant, j’ai très envie de voir cette nouvelle confrontation avec Norman Osborn ! Une opposition qui s’annonce inédite et dramatique !
Créée
le 3 sept. 2021
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