Une première résolution de l'embrouille montée par cette punaise de Kriss de Valnor, sans que toutefois tout soit réglé, mais des gens meurent, d'autres sont victimes de leurs vilains défaut et une partie du voile qui recouvrait la vérité est levée. Je ne redirai pas tout le bien que je pense de cette trilogie latino-américaine pour parler plutôt d'un autre aspect de l'infini talent de Rosinski : son aisance dans les scènes de foule. Ce type ne recule donc devant rien ? Car voilà bien un exploit devant lequel bon nombre de dessinateurs seraient contraints de renoncer, mais lui, non. Et vas-y que je te colle des armées en rang d'oignon, des marées humaines massées autour de gigantesques pyramides ou des scènes de massacre vue du dessus, rien ne lui résiste. Les raccourcis sont toujours justes, les proportions itou... c'est certainement un dieu et on ne peut pas se battre contre les dieux, Goscinny l'avait bien compris !