L'essence de la peur
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Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir cet auteur connu pour ses récits horrifiques. En effet, je trouve qu'il est bien compliqué de provoquer l'effroi avec ce médium qu'est la bande dessinée, peut-être parce qu'il n'y a pas de son pour compléter l'ambiance, que ça manque de mouvement mais aussi parce qu'il faut réussir à montrer juste ce qu'il faut, c'est-à-dire ni trop ni trop peu.
Et bien ça marche, j'ai vraiment trouvé certains récits, peut-être pas effrayants de la même façon que j'ai pu l'être face à des films d'horreur, mais il en ressortait quelque chose de dérangeant, de malaisant. Les récits sont globalement courts, l'auteur va à l'essentiel, emploie une structure similaire à chaque fois, et parvient à faire frémir grâce à ses idées visuelles qui touchent généralement au corps : les malformations fantastiques, c'est-à-dire un parasitage humain qui ne trouve jamais vraiment d'explication. Et puis une impuissance totale pour les victimes qui ne peuvent que subir un fléau. C'est assez fort. J'aimerais bien lire un long récit capable de déranger autant.
Le graphisme est très intéressant ; la production visuelle semble plus proche d'une BD européenne que d'un manga typique avec ce que cela implique d'assistants pour faire des décors ; en effet, les décors sont ici assez simples, épurés, le jeu de trame est limité ; le découpage plus posé que dans un manga, ce qui n'empêche pas d'avoir quelques vignettes très dynamiques. Les compositions sont très bonnes, ça donne du cachet. Les personnages ne sont pas très expressifs, mais ce côté stoïques ajoute un plus à l'ambiance un peu glauque.
Bref, très chouette manga.
Créée
le 25 oct. 2020
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