Quand on vous disait que 2020 resterait dans les mémoires comme l'anno horribilis !!! (Exception faite des 100 ans de la guerre de cent ans, des deux premières guerres mondiales, de l'année des bombardements atomiques sur le Japon, de toutes les famines et des épidémies qui ont décimé la population mondiale... oh my, en fait, on vient de passer une journée à la plage !). En tout cas, une page se tourne résolument dans cette fiction qui accompagne nos mutations anxiogènes depuis des années et des années. Ce syndrome de la fin de cycle produira certainement une abondante littérature universitaire dans quelques décennies, et
la mort de Rick Grimes
sera certainement mentionnée dans des thèses de doctorants, au même titre que l'Episode IX d'une certaine saga qui semblait éternelle à toute une génération... Pour ma part, je suis juste tombée de ma chaise. Je ne m'y attendais pas du tout du tout, et j'ai soudainement réalisé que
le fils de Rick était probablement le véritable héros de cette série
. J'aurais dû réfléchir davantage, mais ça m'aurait gâché la surprise... Me voilà donc parfaitement défrisée et c'est jubilatoire d'être surprise au coin du feu par une révélation de cette taille quand on en était juste à cuver gentiment son Sauternes de Noël sans chercher autre chose que le nouvel épisode d'une histoire qui se caractérisait par l'alternance de temps morts et de catastrophes, dans un joli mouvement sinusoïdale qui en fait est une spirale ascendante. Une métaphore de ces temps que nous vivons, certainement...