Une autre couverture soignée qui fait la part belle aux héroïnes de l'histoire, tout en nous entrainant dans un univers parallèle désormais familier, mais teinté cette fois de lueurs diaboliques, et pour cause ! Je ne dévoilerai rien du mauvais tour qui va projeter à nouveau Thorgal dans les tourments de l'injustice née de l'acharnement des dieux pour revenir sur la maestria de la narration. Rosinski est parfaitement à l'aise avec l'univers de la saga, c'est acquis, mais son trait prend une liberté époustouflante dans les zones secondaires des vignettes. Quel régal, décidément. Et une vraie master class de dessin pour qui veut bien s'attarder sur les détails.