Le second tome n'est pas plus touché par la grâce que le premier. Probablement trop habitué à des BD graphiques, véritables romans fouillés pour être touchés par des BD classiques qui ne s'attachent qu'à présenter une suite de péripéties. On finit par ne plus comprendre même comment ces évènements s’enchaînent. Tout semble tomber tout cru dans le bec du Caravage et un dieu farceur retire le lendemain ce qu'il a donné la veille.
Tome1
Un très beau dessin, mais une histoire racontée sans talent. Tout est bâclé. Manara enchaîne les péripéties plus vite que dans une commedia dell'arte. Le rapport entre l'art et le mécénat ou la foi est inexistant. Le contexte politique et religieux de l'époque très subtil n'est jamais analysé autrement que par des conflits puérils. Des très belles planches et des femmes voluptueuses, mais j'attendais bien mieux de Manara concernant les aspects licencieux de la vie du Caravage..