« Too much ». Centré cette fois sur le piégeur temporel et Superboy-Prime, le run de Jonhs prend la tournure du blockbuster décomplexé, rempli d’action, mais un peu trop riche en personnages et en sous-thèmes pour bien exploiter le tout en seulement six numéros. Il est également nettement moins facile d'accès pour les néophytes (ce qui n'était pas le cas des tomes précédents, au moins le 1er et le 3e), puisqu'il faudra avoir une bonne connaissance du run du même scénariste sur Green Lantern (qui est excellent, au demeurant) et surtout, sur la Légion des super-héros, pour arriver à suivre. Superman lui-même est d'ailleurs relégué au second plan, et sur la forme, le tome est bavard pour peu de choses.


George Pérez, qui excelle dans ce genre de baston à échelle cosmique, ne parvient pas davantage à rendre le récit mémorable (ses splash pages en fin de tomes sont toujours techniquement magistrales mais un peu trop stéréotypées). Cela reste toutefois bien agréable d'avoir un seul artiste sur tout un tome, une habitude qu'on aimerait ne pas avoir perdu depuis...


Un tome qui plaira aux amateurs de la légion des super-héros mais qui laissera sans doute le grand public assez indifférent.

MaximePrevost
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le 21 févr. 2024

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Maxime Prevost

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