Quand une équipe bricolée à l'arrache en un tome fonctionne mieux dans sa dynamique générale que la JL officielle, c'est inquiétant pour la série mère.
En effet, Waller décide de créer une autre ligue, publique contrairement à sa Suicide Squad, avec toutefois comme motivation de prendre le relais si l'officielle disjonctait. Son atout pour la diriger?
Un certain Steve Trevor, toujours aussi classe quel que soit son rôle...
Dans ce tome, j'ai trouvé tous les dialogues satisfaisants, on assiste à la formation d'une équipe, on la voit devenir soudée malgré certaines méfiances initiales. Catwoman apporte un peu de piment en prime. Même Green Arrow est plutôt plaisant après sa première mission à haut risque. Quand Trevor défend ce projet d'équipe à la toute fin du tome, en tant que lecteur, je le soutenais sincèrement car j'y croyais autant que lui, et c'était beau à voir (sauf Waller tellement insupportable cette garce).
Là où ce tome perd beaucoup de point, c'est l'histoire. Une société secrète, des robots de la JL, infiltration trop facile, un cliff sur Cat pas assumé, des combats bourrins sans intérêts... Geoff Johns patauge comme jamais et accumule les erreurs au niveau de l'intrigue. Alors certes, il prépare le futur et ses crossovers mais ça n'excuse pas tout.
Par ailleurs les ajouts de back-up consacrés au martien sont mauvais.