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Je dois bien vous avouer, et même vous confesser, que de tout les grands travaux d'Alan Moore, La ligue des Gentlemen extraordinaires est de ceux qui me parle le moins. Ajoutons à cela que l'intégrale dont je dispose ne contient de fait que les deux premières histoire, conséquemment je n'ai pas lu Les dossier noir et Century. En clair, en bref et en résumé, ça partait mal.
Toutefois, étant quand même un grand fan du bonhomme, et sachant que cette histoire est son adieux au comics, à la librairie, l'argent a vite change de poche et le livre d'étagère.


Cette œuvre ne m'a pas marqué pour son scénario, ses personnages, situations, dialogue ou autre, mais plutôt à cause d'un ressenti globale : ce livre est le parfait adieu d'Alan Moore aux comics. C'est même la seule manière de tirer sa révérence. Parce que ce livre est libre, totalement, absolument, il fait ce qu'il lui chante, comme il lui chante, sans aucune limite.


Cela se ressent par exemple à travers le nombre absolument dantesque de références. Alan Moore met tout ce qu'il aime, tout ce qui l'a construit. C'est le dernier tour de manège, alors il faut lâcher les vannes. Que ce soit des grands livre, tel la tempête ou don quichotte, des roman plus obscure, tel le mont analogue, ou bien de la pop culture pur et dur, tel south park, tout y passe et tout y cohabite dans le plus grand univers qui puisse exister, contenant touts les autres univers de fiction. Car c'est aussi ça la ligue des gentlemen extraordinaires : "la saga retraçant l'histoire de la culture humaine"


Cette plus que profusion de la référence amène à une anarchie illimité de la forme. Rarement bande dessiné aura contenu plus de style varié en son sein. En fait rarement tel bande dessiné aura existé. Ni n'existera. C'est là encore un produit de cette volonté d'adieu en beauté, d'explosion final. Alan Moore, avec tous ces styles, non seulement s'amuse mais fait références à tous ces comics qu'il à aimé étant jeune, et que seul les John Bull pourront reconnaitre, même il y a une certaine universalité dans ces formes, comme si tous les magazine pour enfant contenant plein d'héro étais coulé de la même matrice.


Alors, même si je n'ai pas compris 5% des références, même si je n'ai rien capté à l'intrigue et ce qui se déroulait devant mes yeux, j'ai été ému. J'ai été ému par ce fantasme devenu papier, cette impossibilité devenu réalité. J'ai été ému par cette explosion sympathique, ce franc tableau d'un barbu aux mains couverte de bague tenant un gros joint.


Parce qu'il y a ça aussi, Ces fins de chapitre ou Al et Kev font les cons et répondent aux questions de lecteurs imaginaire, avec des bonus tous plus chtarbé les uns que les autres. Encore une fois une référence, mais ne croyez pas que cela s'arrête là. Comme prouvé dans Watchmen, from hell et Providence, ces terres sont le terrain de jeux du fameux magicien de Norphampton. Lui et le dessinateur se mettent en scène, se donnent des rôles, délirent, font les cons avec grâce et au final arrivent dans l'histoire qu'ils ont créer mais le videur les empêche de venir au mariage. Pour tous ceux qui trouve que Alan Moore se prend trop au sérieux, voici bien l’œuvre où il fait le plus le clown.


J'aurai beaucoup de chose a dire sur cette bd, mais au final, la flemme qui m’empêche de passer des jours et des jours sur cette critique pour être sûr de retranscrire tout ce que veux va m'amener tranquillement la fin de cette critique.


Je crois que c'est l'épilogue que j'ai le plus aimé. Alan et Kevin se baladant dans les coulisses de leurs œuvres, regardant les décors et les costumes, se rappelant les bons souvenirs puis décidant d'appeler un camion de déménagement pour tout ranger, voila bien quelques chose d'émouvant.La toute dernière image de la BD, la troisième de couverture, retranscrit parfaitement toute l'émotion que j'ai eue. Un camion de déménagement dans l'espace, conduit par Alan avec un joint, se brisant et révélant tous son contenu fictionnel devant un globe terrestre où n'est visible que l’Angleterre. Car ce n'est pas un adieu, c'est un au revoir pour d'autre cieux. Espérons que the show sorte rapidement en France.

Bob-Nimbus
7
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le 1 nov. 2020

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Bob-Nimbus

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