Totalement dispensable
Jonathan Hickman sur Avengers (en attendant son relaunch de la licence des mutants), Jason Aaron sur Thor, Dan Slott sur Spider-Man ou encore Nick Spencer sur Captain America, nous avons la chance,...
le 22 juil. 2019
Comics de Evan Narcisse, Ta-Nehisi Coates, Paul Renaud et Javier Pina (2018)
Jonathan Hickman sur Avengers (en attendant son relaunch de la licence des mutants), Jason Aaron sur Thor, Dan Slott sur Spider-Man ou encore Nick Spencer sur Captain America, nous avons la chance, ces derniers temps, chez Marvel d’avoir le droit à des runs de scénaristes assez exceptionnels. Après, on aime ou l’on n’aime pas. Mais il ne faut pas oublier le travail de Ta-Nehisi Coates sur la Panthère Noire ! Depuis son arrivée, c’est une véritable renaissance pour le super-héros et souverain du Wakanda, avec des intrigues profondes, politiques et culturelles.
Avec la sortie du film Black Panther, et avec la qualité de son travail sur le titre, Marvel a demandé à Ta-Nehisi Coates de revoir, un peu, certains événements du passé du héros.
Suite à l’assassinat de son père, T’Challa lui succède su le trône du Wakanda. Sera-t-il à la hauteur en tant que roi mais aussi en tant que protecteur de la nation sous le costume de la Panthère Noire ?
2paulés par l’artiste français Paul Renaud, le journaliste Evan Narcisse et le romancier Ta-Nehisi Coates unissent leurs talents pour ce récit revenant sur les premiers mois du règne de la Panthère Noire.
(Contient les épisodes Rise of the Black Panther #1 à 6)
Cette mini-série de Ta-Nehisi Coates, secondé par Evan Narcisse, nous plonge donc le passé de la Panthère Noire. A travers six chapitres et plusieurs histoires, les deux scénaristes modifient, quelque peu, le passé de notre héros, histoire de remettre tout cela un peu au goût du jour et d’être plus raccord avec le T’Challa du film.
C’est en 1966 que le personnage de la Panthère Noire apparaît pour la première fois. Seulement quelques mois avant la révolution de libération afro-américaine. T’Challa est un personnage charismatique et mystérieux, souverain d’un pays technologiquement supérieur aux États-Unis ou à n’importe quel pays d’Europe et en même temps le héraut de la déesse panthère.
Mais tout cela, seuls les lecteurs sont au courant, le Wakanda est encore plus fermé et hostile à l’échange international que le Japon. Aussi, personne n’est au courant de son existence durant de longues décennies. Le T’Challa du MCU est un peu différent ! Ses pouvoirs sont un peu moins divins, et il est un roi qui voit l’ouverture de son pays comme un véritable bénéfice ! Pour le Wakanda, mais aussi pour les autres pays du monde.
Cette mini-série, Rise of the Black Panther, nous propose donc de découvrir de nouveaux éléments du passé du super-héros, pour qu’il se rapproche davantage de celui du film.
On découvre, dès le début de son règne, que T’Challa tient à faire connaître le Wakanda, à le retirer de l’anonymat et à s’ouvrir au reste du monde. Ce sont les proches du jeune roi qui tentent de le freiner, de lui faire comprendre que le Wakanda se doit de rester cacher. Un subtil moyen de nous montrer que T’Challa est un homme intelligent et ouvert, entouré de gens ancrés dans leurs peurs de l’autre.
Les deux scénaristes nous montrent également que de nombreux personnages de l’univers Marvel ont réussi à découvrir le Wakanda alors que T’Challa n’était qu’un enfant. Captain America a combattu Hydra aux côtés de T’Chaka, on découvre, également, les agissements de Ulysses Klaw. Plus tard, T’Challa a fait équipe avec Namor dans sa lutte contre le Niganda, ou encore la tentative du Soldat de l’Hiver de le tuer.
On comprend rapidement que l’idée n’est pas de faire du T’Challa des comics, le même que celui des films, et encore heureux, mais de les rapprocher. On se retrouve ainsi avec une Panthère Noire qui dès le départ a voulu ouvrir son pays, le sortir de son isolement néfaste, tout en lui créant de nombreux liens avec de nombreux personnages Marvel.
Une simple petite mise à jour en somme, puisque les deux scénaristes, à travers d’excellentes intrigues, font des rajouts au passé de T’Challa sans ne rien apporter de véritablement inédit dans ses origines. Il le dépoussière un peu, la raccordant au T’Challa que nous pouvons suivre dans la génialissime série de Ta-Nehisi Coates. D’ailleurs, le scénariste n’hésite pas à glisser quelques petits détails faisant écho à sa série.
Notons également, le travail sur Shuri, le personnage devient beaucoup plus proche de celle du film avec cette mini-série.
Graphiquement, c’est toujours un plaisir de retrouver Paul Renaud. Beaucoup ont tendance à encenser Olivier Coipel, comme étant la star française du comics, personnellement j’accroche bien davantage avec Paul Renaud. C’est beau, c’est graphique, c’est vivant ! On ne le voit que trop rarement, malheureusement. Dommage de retrouver Javier Pina pour le seconder. Ce n’est pas le même impact, le même effet.
Bref, une mini-série intéressante mais qui ne propose rien de véritablement transcendant, rien qui ne change le personnage en profondeur. Cependant, c’est vraiment plaisant à lire.
Créée
le 22 juil. 2019
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