Bien avant The Boys, il y a eu la Pro. Dans cette histoire où une prostituée se retrouve doté de super pouvoir, Ennis avait déjà commencé à taper fort sur les super héros traditionnels. Ici, il s'en prend à l'équivalent d'une JLA qui se retrouve assez perturbée par l'arrivé de la Pro qui a un langage et des manières pour le moins choquantes pour les béni oui-oui qui composent cette équipe.
Et donc Ennis s'en donne à cœur joie, avec des gags qui fusent à toutes les pages, souvent graveleux, toujours vulgaires. Un très bon moment de détente et un discours moins désabusé que sur the Boys. Si on ajoute ça, les dessins bien classes et dynamiques d'Amanda Conner, on passe un très bon moment de lecture.