Je croyais vraiment que c'était une lesbienne

Je continue de découvrir avec plaisir le relauch de DC Comics effectué l'année dernière, (the New 52 en anglais, DC Renaissance pour nous) sous le prisme des éditions Urban Comics pour la France (qui nous livre a chaque fois d'excellentes éditions)

Concernant le personnage de Catwoman, j'ai toujours eu un peu de mal. A vrai dire j'ai toujours eu un peu de mal avec tout les personnages annexes de la mythologie Batman (qui est mon personnage favori). Mais je suis dans une période de grande ouverture et Nolan m'a fait accepté l'idée que Robin puisse être un personnage interessant alors pourquoi pas elle.

Dans ce recueil des 6 premiers numéros de Catwoman, on découvre le personnage d'un angle assez classique : la cambrioleuse sexy qui préfère dans les casses l'adrénaline que l'argent qui en découle. Selina est une expèce de poil à gratter qui gène tout le monde : la pègre/différents gangs qui se font globalement bien entuber, les flics qui n'arrivent pas à la choper et Batman qui va la voir quand ses couilles sont trop bleues tout en se rendant compte que c'est pas une gentille fi-fille.
On ressent bien l'esprit libre et les différents éléments qui forgent Catwoman/Selina Kyle, et on arrive a comprendre pourquoi cette folle reste dans cette ville de taré.

Et puis il a ce pan de l'histoire avec ce flic qui de manière autonome va relier une bonne série de braquo a la miss sans que personne s'en interesse. On (je) comprends pas trop pourquoi les supérieur de cet enquêteurs se foutent d'un dossier aussi énorme. Et au moment ou Catwoman se fait choper par des ripoux a qui elle a volé un peu beaucoup d'argent, lui va laisser partir sans plus d'explication. On peut vite fait comprendre ses motivations, mais vraiment vite fait alors. Il a un peu d'humour, un peu de drame, un peu de cul, un peu de tout quoi. L'univers de Catwoman respecte assez bien celui de Batman, même Jim Gordon a totallement diparu de GCPD.

La qualité graphique est plutôt bonne : les dessins sont pas mal même si je trouve la gestion de la lumière foireuse et les couleurs un peu trop pâles a mon goût. La mise en case est excellente et ne nous perds pas au plein milieu de l'action.

Dommage que l'arc narratif de ses 6 premiers épisodes soit mal géré, sinon le bouquin rempli bien son objectif : introduire Catwoman au presques néophytes comme moi qui pensait qu'elle était qu'une lesbienne fetichiste imitant batman.
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le 26 août 2012

Modifiée

le 26 août 2012

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Loïc Goyet

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