Com'onnn people ! Com'onnnnn !

Sérieux ?

"Le premier tome est pas mal ouais..." "ça repousse les limites c'est intéressant" ... Vous voulez un "appletini, easy on the tiny", aussi ?!

Bon, trêve de galéjades.

The Boys c'est trop bien. Trop. Bien. Voilà déjà, ça c'est fait, on n'en parle plus.

Je vous l'accorde, dans le genre, "tu l'ouvres et tu as déjà envie de le reposer" c'est pas mal. Les dessins sont limites cracra. Mais il suffit de lire les deux premières pages du premier tome pour se rendre compte que ça colle, mais alors impeccablement bien, à l'histoire.

Maintenant, j'ai pris le plis (merci Sandman), je ne lis plus -à quelques exceptions près- de comics pour leur art, sinon c'est bien simple, je ne lirais pas grand chose. (Il me reste Muth, Bendis, et quelques autres ne crachons pas dans la soupe)

The boys, c'est 'burné', c'est gras, c'est badass mother fucker, c'est cracra. Ok. Limite tapageur.

Mais.

The boys, c'est émouvant, c'est poignant, c'est bien fichu, c'est bien écrit, c'est drôle, c'est touchant, c'est sérieux.
Preacher style, on s'attache aux persos, on veut les connaîte, on est tout remués par leurs histoires. Et ce malgré le côté cracra, gueules explosés, rough sex.

Et ça, et bien c'est le génie de The Boys !

Sincèrement, je suis une princesse, non mais, une vraie, je m'outre quand quelqu'un rote et je me tiens toujours droite, je ne dis pas de gros mots et je porte des jupes. De plus je ne fais pas caca. Et pourtant j'adore The Boys, c'est pour dire, j'ai même essuyé une larmichette à une ou deux reprises.

Si je ne vous ai pas encore convaincu, allez-y, lisez le tome 5. Il parlera de lui même !

Encore un comics "à lire de toute urgence".