La Rose et le Glaive n'a rien de particulier au premier abord, un Astérix classique où tout le monde finit par taper du romain et s'asseoir pour un banquet.
Mais à la suite d'une lecture pendant une journée pluvieuse lors de vacances en Bretagne, j'ai soudainement réalisé que j'étais passé à côté d'une lecture pas si anodine que ça.
Que vous me croyez ou non, ce tome est subversif et très politisé.
Rassurez vous ils ne sont pas devenu végétariens.
Avec 10 ans d'avance, l'auteur nous livre une plongé dans le féminisme(si si) de ses combats légitimes à ses dérives traité de manière juste et assez drôle tant la caricature est bien trouvé.
Tout en dénonçant avec humour les préjugés d'une société conservatrice, des hommes sur les femmes(et inversement) Avec en point d'orgue la non incompréhension mutuelle, où chacun adopte des positions extremiste, pour finir par des retrouvailles dénué de préjugés, apaisé.
L'auteur sur ce coup était avant-gardiste sur la mutation du féminisme en un truc(en partie) revanchard, sexiste, le déboussolement des hommes perdu au milieu de toutes ces revendications dont certaines sont parfois opposé, de la question de leur nouvelle place dans cette société, des femmes et leur juste aspiration d'égalité, les questions philosophique sur leur place de femmes, d'individus genrés, leur relation avec les hommes avec leur aspirations légitime d'égalité et leur nouvelle place dans la société qui leur font sombrer dans une schizophrénie.
D'ailleurs le traitement de femmes en militaire n'est pas anodine.
Pour le reste: Le dessin est plutôt dans ce qui se fait de mieux dans Astérix, l'histoire pas plus banal que les autres, le récit plutôt bien amené
Une lecture subversive avec un Astérix.... Plus jamais je ne lirais une BD belge de la même manière