Une soupe particulière
Encore une BD assez sympa des Schtroumpfs et une seconde histoire qui l'est tout autant en plus de celle de La Soupe. Bon, ça ne vole pas non plus toujours très haut mais il y a de bons moments...
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il y a 2 jours
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BD franco-belge de Pierre Culliford (Peyo) et Yvan Delporte (1976)
La note est la moyenne des notes des 3 histoires.
OUI, OUI ! VOUS AVEZ BIEN ENTENDU
3
HISTOIRES !
Je considère en effet la continuité des pages de schtroumpheries relatives au retour de la Schtroumpfette forment une histoire à part entière, distincte des autres schtroumpferies.
1- La Soupe aux Schtroumpfs (7/10)
Sympathique, peu transcendant, le premier récit est celui d'un géant gourmand qui s'égare chez Gargamel et demande à manger. Comme il est prêt à manger n'importe quoi, sourd en l'esprit retors de Gargamel un terrible complot: lui proposer une soupe aux schtroumpfs !
C'est sans compter sur l'esprit non moins roué du Grand Schtroumpf !
Si l'idée est bonne, l'humour au rendez-vous, certains traits narratifs portent sur la bêtise du géant Grossbouf, sa prétendue dangerosité dont il fait peu montre (ou qui n'apparaît que lorsqu'il est acculé) et sur un gag tout droit sorti du Temple du soleil, où Gargamel et Azraël en bons Dupondt cherchent le pays des Schtroumpfs aux endroits les plus inconcevables, cela pour justifier "l'exception à la règle" qui veut que l'on ne puisse pas trouver le pays des Schtroumpfs sans être guidé par l'un d'eux.
2- Schtroumpferies (7/10)
Le prologue est sincère (ou pas ... nous l'allons voir en 3): il n'y aura pas d'autres histoires mais une nouvelle fois des gags qui se suivent, des schtroumpheries comme Peyo et Delporte les nomment. Des schtroumpferies dignes de Boileau et Verlaine que paraphrasent astucieusement les auteurs: "Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage " (Art Poétique) et " Et tout le reste n'est que littérature ..." (Art poétique). Peyo fait donc ici un admirable Art poéschtroumpf en détournant deux arts poétiques célèbres et éloignés dans le temps.
Suivent alors 9 gags d'une rare qualité en comparaison des gags suivis des albums prédécesseurs. Ils permettent le retour (ou pas ...) des Schtroumpfs noirs et le détournement de maximes, d'une morale de La Fontaine, d'une règle de l'Art poétique de Boileau (décidément, il est partout, celui-ci!).
3- [Le Retour de la schtroumpfette] (8/10)
Les quatre derniers gags sont en réalité des schtroumpferies mais leurs titres et la continuité que Peyo instaure entre eux révèle une histoire cachée.
Celle du retour de la schtroumpfette !
Retour lunaire qui prend au pied de la lettre l'expression "promettre la lune" et le topoï enfantin et amoureux consistant à aller décrocher la lune pour l'être aimé.
Retour lunaire absurde et poétique qui ne souffre que d'un défaut: l'absence du schtroumpf le plus en rapport avec la lune, le cosmoschtroumpf !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste WHAT THE SCHTROUMPF !!!!
Créée
le 15 mars 2016
Critique lue 481 fois
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il y a 2 jours
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La note et la critique concernent uniquement l'histoire principale, les gags ajoutés en fin d'album n'étant vraiment pas terribles, y compris le come-back décevant de la schtroumpfette. Ici nos...
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