Depuis Batman le défi de Tim Burton j’ai toujours adoré le personnage du Pingouin. Un ennemi peu imposant, sans pouvoir et ridicule face à la chauve-souris. Cette normalité m’a toujours fascinée. Voir un comics entièrement dédié à ce personnage est déjà un plaisir. Mais qu’en est-il ?
Oswald Cobblepot est né avec un bec qui ferait pâlir les plus grands oiseaux. Cette différence physique va l’exclure de toute vie sociale. Rejeté par son père, ses frères et tout autre être humain, le Pingouin s’isole. Seule sa mère l’aime et le rend exceptionnel. Mais cette amour ne protège pas Oswald de tous les passages à tabacs qu’il subit ou humiliation de la part de la gente féminine. Et surtout pas de la maladie de sa mère.
Cette enfance va donner vie au personnage du Pingouin. Personnage craint de tous. Car "ce qu’Oswald veut, Oswald l’obtient". Et Oswald a trouvé un moyen de tout s’offrir: l’argent. Ainsi, que cela soit le respect ou l’amour, le Pingouin se croit capable de fixer un prix à tout.
A travers les pages, on suit ce personnage rondouillard se faire respecter par la peur. Le scénario installe une amourette avec Cassandra. Une aveugle qui possède elle aussi un complexe physique: Ses yeux. En essayant de la rendre heureuse par tous les moyens, on se rend bien compte que le Pingouin est plus qu’un être blessé dans l’enfance. Il est un éternel insatisfait. Et lorsque le bonheur est entre ses "serres", il le détruit par peur.
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