Lorsque je terminais la lecture de ce tome 6, j'étais très satisfait. L'histoire tenait la route. Et pourtant, ce n'était vraiment pas gagné d'associer 2 mondes totalement opposés. D'un côté, on a "les mecs" qui vivent à l'ancienne. La technologie est très limitée : De ce que j'ai lu, je ne crois pas que la poudre à canon existe, ainsi que l'électricité ou encore même le pétrole. Et de l'autre, nous avons une société moderne occidentale à la Sin City. Faire rencontrer ces deux mondes opposés qui vivent sur une même planète a été habilement réalisé.
Je maintiens ma parenthèse sur les influences car je trouve qu'il y a un côté DBZ (dragon ball Z) avec tout ces méchants qui peuvent évoluer pour être plus puissants. De plus, j'associerais bien Cristo Canyon a un super-guerrier tant il fait la différence par ses qualités techniques et physiques sur les armes. Enfin, je trouve qu'Adrian Velda à un côté San Gohan (un potentiel caché qui s'exprime lorsqu'on le pousse un peu). Je m'arrête là mais d'autres ressemblances troublantes suggèrent qu'ils s'en sont inspirés. Fin de la parenthèse.
L'histoire est donc séduisante par sa qualité et la richesse son contenu. J'aurais aimer (ce n'est pas un reproche) explorer davantage le passé de Cristo ainsi que de Richard Aldana. Mais les auteurs ne s'éparpillent pas et gardent le cap pour conserver le sens du récit. Mais je dois avouer qu'ils ont de quoi faire des spin off ou des retours surprises de personnages ou encore des flashbacks.
Le dessin noir et blanc est appréciable et fait que Lastman ne ressemble pas vraiment à un manga. Les auteurs doivent certainement s'en inspirer sans toutefois s'enclaver dans les codes de ce genre.
Pour revenir à ce tome 6, dans les dernières pages je voyais bien que c'était la fin d'un cycle et que l'on allait vers un dénouement convenu. Mais là, j'adore : J'ai été pris totalement à contrepied. Ce revirement permet pas donc à Lastman de repartir sur une toute nouvelle base alléchante. Cette fin est dure mais elle est nécessaire et réussie.
Enfin pour terminer, j'apprécie énormément la vitesse de production. Notre soif de lire la suite des aventures d'Aldana est assouvie. Mais les gars doivent bosser comme des dingues tant le rythme de parution est soutenu.