Le trait d'un dessinateur, c'est comme son empreinte digitale, personnel et unique. Alors là, avec ces gribouillis pas très adroits, on ne nous la joue pas ! Ça n'est pas Rosinski qui est aux manettes et pis c'est tout. Ou alors avec le bras dans le plâtre. Dommage, parce que l'histoire n'est pas si mauvaise : la rencontre de notre valeureux viking avec l'empire romain. Pas encore cette fois que le ténébreux barbare pose son sac et trouve un havre de paix, et c'est tant mieux pour nous. Le scénario embrouille habilement le destin de la petite famille nordique et fait un sort à ses nouveaux amis des étoiles. Il fallait bien que Thorgal reste le seul atlante en terre primitive. C'est chose faite à la fin de ce tome, qui laisse planer un horrible doute sur l'extinction totale de son espèce. Le premier cliffhanger de la saga. Pas désagréable quand on a le tome 28 qui attend sagement sur son étagère...