Tragique
Sous l’impulsion de Gerry Duggan et Brian Posehn, Deadpool a entamé un virage à 180° pour prendre une direction inédite et passionnante, captivante. Finies les histoires sans queue ni tête, ou seuls...
le 3 avr. 2016
3 j'aime
Sous l’impulsion de Gerry Duggan et Brian Posehn, Deadpool a entamé un virage à 180° pour prendre une direction inédite et passionnante, captivante. Finies les histoires sans queue ni tête, ou seuls l’humour et la violence mènent la barque. Si ces deux éléments, obligatoires, sont toujours présents, les deux scénaristes ont entrepris de faire du titre, un titre comme les autres avec un véritable fil rouge narratif visant à changer profondément le personnage. Sans oublier une toute nouvelle galerie de personnages, absolument géniaux, autour de lui. Avec ce troisième tome, le virage amorcé par les scénaristes se confirme et emmène l’antihéros sur des chemins qui lui sont encore inconnus.
Une aventure que Deadpool a vécue dans les années 70 avec Luke Cage et Iron Fist trouve des ramifications inattendues dans le présent. Le mercenaire disert fait alors appel à des alliés fiables, Wolverine et Captain America, pour tirer les choses au clair.
Scott Koblish (Deadpool : l’Art de la Guerre) et Declan Shalvey (Moon Knight) prêtent main-forte à Brian Posehn et Gerry Duggan (Nova) pour réaliser une page essentielle de la vie de Wade Wilson.
(Contient les épisodes #13 à 19)
Comme à l’accoutumée, cette nouvelle intrigue démarre avec un épisode oldschool perdu et retrouvé dans les archives secrètes de Marvel. On découvre un Deadpool à la coupe afro en plein cœur des années 70, tombé sur une petite annonce des Héros à Louer. En cherchant à s’incruster dans ce groupe, histoire de se faire un peu d’argent, il va alors affronter l’Homme en Blanc et rencontrer la torride Carmelita Camacho.
De cet épisode va découler deux intrigues. Tout d’abord, l’Homme en Blanc qui va se réveiller à notre époque et réclamer, hurler qu’il veut sa vengeance, au grand dam de Luke Cage, qui a beaucoup, beaucoup de mal à digérer ce court épisode Deadpool dans son passé. Petite intrigue amusante avant le gros chamboulement dans la vie de Deadpool.
En effet, notre antihéros va être de nouveau la cible de personne cherchant à prélever ses organes avant de l’abandonner, mais cette fois-ci il est préparé et peut compter sur Preston pour surveiller ses arrières. Il découvre que cela est arrivé très souvent au cours des dernières années. Bien décidé à arrêter les frais, il demande de l’aide à Wolverine et Captain America, les responsables provenant de l’ancien programme Weapon X, ils sont directement concernés, mais la réponse est la même pour les deux héros, à Deadpool de se débrouiller.
Malgré ses efforts, Deadpool se retrouve une nouvelle fois dans une cuve pour un groupuscule mystérieux. Un certain Butler se cache derrière le prélèvement d’organes et de tissus dont il est victime. Tout cela dans le but de créer une armée de super-soldats à la Corée du Nord mais aussi pour sauver sa sœur, un peu à l’image de Mister Freeze et sa femme.
Mais alors qu’il parvient à se libérer, que Wolverine et Captain America sont également de la partie, la vengeance de Deadpool est freiné lorsque Butler menace de s’en prendre à la famille de Wade Wilson s’il ne s’arrête pas immédiatement !
Avec cette nouvelle intrigue, Gerry Duggan et Brian Posehn emmènent Deadpool sur un chemin noir, sombre et empli de douleur. C’est quelque chose que nous n’attendions pas à vivre avec ce personnage. Et pourtant, ils arrivent en quelques chapitres à faire du personnage comique un personnage tragique. Deadpool se retrouve avec un background émotionnel et empathique très fort et on en vient, même, à souffrir pour lui. Le choc étant encore davantage amplifié par l’aspect soudain et inattendu de la chose. Triste, tragique mais tellement passionnant, tellement bien écrit.
Bref, je ne m’attendais pas à voir Deadpool dans ce genre d’intrigues, dans ce genre d’histoires, et plus que la surprise c’est la réussite de l’entreprise qui m’a frappé sur cette intrigue, à l’image de tout le run des scénaristes jusqu’à maintenant. Deadpool ne sera plus jamais le même après le travail de Gerry Duggan et Brian Posehn. Le personnage devenant d’une plus grande profondeur, d’une plus grande richesse.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 3 avr. 2016
Critique lue 508 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Le Bon, la brute et le truand - Deadpool (2013), tome 3
Sous l’impulsion de Gerry Duggan et Brian Posehn, Deadpool a entamé un virage à 180° pour prendre une direction inédite et passionnante, captivante. Finies les histoires sans queue ni tête, ou seuls...
le 3 avr. 2016
3 j'aime
J'ai adoré l'arc de Kelly, j'ai adoré l'arc de Way, c'est donc sereine que je me lançais dans les Marvel Now! Et là, mini déception, je n'ai pas retrouvé dans les 2 premiers tomes ce que j'aimais...
Par
le 15 févr. 2016
2 j'aime
Pourquoi est ce qu'il n'y a pas plus de Deadpool comme celui là? Attention je ne dis pas que c'est dans le top Marvel, mais Deadpool est tellement mal utilisé que ça me fait plaisir. On a une vraie...
Par
le 7 sept. 2021
Du même critique
On m’avait prévenu. Je n’ai pas écouté et cela me servira de leçon. Mais je restais sur un très bon Batman Dark Knight Returns et un excellent Batman Year One. Il était donc impensable que The Dark...
le 18 janv. 2014
20 j'aime
8
À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est...
le 14 févr. 2014
17 j'aime
4
Batman Silence ! Le run de 12 numéros du duo Jeph Loeb et Jim Lee, ou comment essayer de faire intervenir le plus de personnages possibles en un court laps de temps. C’est la première chose que l’on...
le 13 déc. 2013
17 j'aime
5