Le récit commence en première page sans nos Gaulois par un simple échange où un bouclier appartenant à Vercingétorix est remis par un Gaulois à un autre avec le format des vignettes qui diminue. À la seconde page on entre dans le village gaulois qu'on connait bien avec Abraracourcix qui a une maladie de foie.
Le druide Panoramix lui recommande une cure à Vichy et en compagnie d'Astérix et d'Obélix le chef part en Arverne. Mais voilà que nos Gaulois apprennent que les Romains sont à la recherche d'un bouclier, ce qui va amener nos amis à effectuer des enquêtes, jusqu'à ce qu'on découvre l'identité du détenteur bien connu des lecteurs.
Les auteurs - les Gaulois n'ayant pas eu d'étape en Auvergne dans le tour de Gaule - nous font découvrir la région à travers le charbon, les spécialités locales et la fabrication de roues Coquelus qui nous renvoie vers un fabricant célèbre de pneumatiques.
La communication dans les bureaux de l'entreprise est assez moderne et je serai amené à reprocher pour Astérix chez les Helvètes le long des charovoies l'absence de ce système, les auteurs ayant oublié de faire référence aux bornes SOS oranges. L'échange entre la secrétaire et le chef d'entreprise s'effectue de manière assez originale.
Notons un passage qui n'est pas sans rappeler celui de Astérix gladiateur où Obélix vide un bassin en plongeant. On notera même chez Astérix un comportement sans façon allant jusqu'à faire craquer les pensionnaires du centre de cure ce qui oblige le directeur de l'établissement à renvoyer nos amis.
Un album d'Astérix sympathique - même si les deux Gaulois nous déçoivent au début du séjour en Gergovie -avec un récit presqu'en boucle.
Notons une référence au sceptre d'Ottokar en raison du nom de l'Arverne rencontré : Alambix.