Attiré par le visuel du dernier tome en date (le douzième), j'ai plongé dans cette saga médiévale nippone avec curiosité.
Contrairement à une couverture réussie, les dessins intérieurs ne sont pas vraiment impressionnants. Manifestement, Frédéric Genêt en était encore à ses débuts lors de la création de ce premier tome (paru en 2005) et sa maîtrise du crayon pas encore aboutie. Les anatomies sont correctes, sans plus. Les visages, même s'ils apparaissent relativement expressifs, manquent d'un petit quelque chose. Les points forts du dessinateur se situent davantage dans la réalisation des architectures et les drapés des vêtements.
Si la mise en couleurs est plutôt réussie, elle ne masque pas tout à fait le côté un peu brouillon des traits.
Du côté du scénario, on est là dans du grand classique médiéval nippon. Une scène d'introduction qui annonce un mystère d'ampleur. Un samouraï errant qui croise la route d'une fillette aux étranges capacités. Une flopée de méchants qui les poursuivent. De quoi se demander ce que dissimulent tous ces secrets.
Comme il s'agit d'un tome d'introduction qui met néanmoins un peu l'eau à la bouche, gageons qui la suite sera meilleure.