Interpelée par la beauté graphique de la page couverture et son évidente affiliation avec la culture nippone, "Okko" semblait prometteur.
Chassé-croisé entre le japon féodal et sa culture samouraï unique avec le folklore fantastique du même pays, nous suivons un samouraï, Okko, son élève masqué, un moine plus ou moins douteux et un jeune garçon. Lorsque la sœur Geigha de ce dernier, Petite Carpe, est enlevée, il fait appelle à Okko pour la retrouver, en échange de sa vie comme serviteur. La jeune femme semble avoir une importance dans un obscure projet, plus ou moins clair, qui implique une femme à l'identité mystérieuse. Il semblerait que ce soit en lien avec l'enfant qu'elle porte.
Si le graphisme est beau, excepté les femmes, que j'ai trouvés vraiment peu séduisantes, et le scènes de combat plutôt bien rendue, le scénario lui, m'a laissée plutôt sur ma faim. On dirait que ça ne coule pas bien, j,ai du mal à préciser ma pensée. Le récit en lui-même manque de clarté parfois. Bref, ça manque de fluidité. Plutôt ironique comme constat quand on pense que cette Bd porte le titre de "Cycle de l'eau". Néanmoins, je vais tâcher de lire le reste de la série, histoire de voir si cette impression persiste ou si le récit va couler mieux.
Petite détail qui me turlupine à chaque fois: Tant qu'à faire un récit au pays du soleil levant, pourquoi traduire les prénoms? "Petite Carpe", c'est horrible comme nom! Avec la sonorité japonaise, son nom est surement plus intéressant..."Chïsana Koï", ça sonne bien non? Ce n’est que mon avis, bien sur.