La saga est maintenant sur des rails depuis le cycle précédent et Hub nous emmène où il le souhaite telles des marionnettes. On reste abasourdi devant la puissance de l'amour capable de faire s'écrouler l'équilibre de nations entières. Tikku est ici partie prenante d'une intrigue politique qui le dépasse totalement.
Le feu qui brûle est ici tant littéral que métaphorique. Tout s'embrase: les campements, les nations, les cœurs, pour ne laisser derrière que les cendres de ce qui aurait pu être un empire pacifique.
Et l'on suit notre ronin tour à tour observateur, acteur et coupable désigné. Les flammes ont rempli leur office, c'est la tabula rasa, il n'y a plus rien. Reste le temps du vide et de la mort. Hub réussit ici à faire flamboyer nos héros une dernière fois avant le dernier cycle, celui du néant.